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Bilan Costa Rica:

Publié le par celine et nicolas

Au Costa Rica, première destination en Amérique Centrale, il a fallu se remettre en mode backpack après 2 mois dans le van.

A San José, nous y avons passé en tout plus d'une semaine au début et en fin de séjour. Notre ami de Biarritz nous a tellement bien accueilli qu'il a été très dur de quitter sa maison. La journée pendant qu'il travaillait chez lui, nous visitions la ville avec le musée, le marché d'artisanat (le moins cher de tout le Costa Rica), le marché local, les vendeurs de fruits et légumes dans la rue tellement moins chers qu'au supermarché et tellement meilleurs. Et le soir, nous passions les soirées à discuter autour d'un apéro et d'un bon repas. nous avons découvert le pollo du Costa Rica, le Gallo Pinto, l'olla de carne, les chicharonnes, la chaussette pour le café et les fraises d’Amérique centrale.

Le Costa Rica est célèbre pour sa côte caraïbe et ses tortues, ce n'est pas la saison des pontes donc nous n'y sommes pas allés. Nous ne surfons toujours pas donc nous nous sommes concentrés sur les parcs nationaux et les volcans.

Nous voulions passer la journée avec notre ami français et c'est au volcan Irazu que nous sommes allés. Ça ne ressemble en rien aux brochures car il est éteint. Cela n'a pas trop entravé notre moral du plaisir de passer la journée ensemble. De plus, en ce qui me concerne, comme c'était ma première vue d'un volcan, j'en ai pris plein les yeux. Ça nous a pour la peine laissé le temps de visiter Cartago, l'ancienne capitale du Costa Rica et d'assisté à la sortie d'un mariage à la Basilique Notre Dame des Anges qui donne lieu au plus important pèlerinage du pays le 2 août.

Pour aller au volcan Poas, nous avons pris le bus de San Jose à 7h45 pour Alajuela. Il met normalement une vingtaine de minutes, un accident sur l'autoroute nous a fait arriver à Alajuela à 8h45, à temps (la chance) pour prendre le seul bus pour Poas qui part à 9h15. Il nous a arrêté en cours de route pour des souvenirs ou des fraises, incontournable. Nous sommes arrivés à Poas à 10h45. Le trek de 1 km et la vue sur le volcan ne prennent pas 4 heures mais le bus de retour pour Alajuela ne repart qu'à 14h30, il est donc conseillé de prendre son temps et d'apprécier le seul volcan encore en éveil au Costa Rica avec ses fumerolles et son lac vert ! Au retour, le chauffeur a accepté de nous arrêter pour des fraises, nous avions promis d'en ramener à "la maison de San José".

Pour aller visiter le volcan Arenal, nous nous sommes arrêtés à la Fortuna et directement à l’hôtel recommandé la veille : le Gringo Pete's Too avec cuisine et café toute la journée, mais il est décommandé de laisser pour la nuit ses chaussures de randonnée hors de la chambre (pas nous !). Il est déconseillé de suivre l'homme qui propose des chambres pas chères à l’arrêt de bus, des histoires bizarres circulent sur internet ! De là, nous sommes allés sautés de la corde dans la rivière (eh oui moi aussi, même si j'ai failli lâcher trop tôt). Le lendemain nous avons pris le bus local pour le parc d'Arenal, à marcher 7 km au milieu de la rain forest et sur la lave, avec de jolies vues . Ensuite une très gentille famille de Columbus nous a pris en stop pour nous emmener à la cascade et Charco Verde. C'est la même histoire dans tout le Costa Rica.

Le Costa Rica est un énorme parc national divise en pleins de parcs nationaux avec des villes et des routes au milieu. Le problème est que chaque entrée coute 10$ donc nous avons oublié la cascade et sommes allés au Charco verde. L’hôtel donne un discount de 5$ et donc à 14h nous avons commencé l’ascension. Au début tout va bien ou presque, ça grimpe dans les jardins de l’hôtel (d’où le droit d’entrée) mais après les marches sont les racines des arbres et on a cru ne jamais en venir a bout. A mi-chemin, le point de vue sur le volcan est encore mieux qu'à Arenal mais il faut encore descendre 1 km (des fois en rappel, j'ai des petites jambes) et la récompense est là : se baigner (un peu froide) dans un volcan. Heureusement pour nous, il est éteint et certes la forêt tout autour fait un peu oublier que c'est un volcan mais la couleur verte de l'eau nous fait réaliser qu'on se baigne dans un volcan !!!! Attention redescente sur terre et remontée de colline et redescente de montagne, nous avons bien sûr choisi la fin d’après-midi pour venir, il va commencer a faire nuit, le moment idéal pour croiser un serpent (pas cette fois). Évidemment, il est plus de 18 heures sur le parking vide de la cascade fermée, nous avons marché plus de 22 km, les 4 km pour rentrer à l'hostel ne nous enchantent absolument pas. Heureusement deux serveurs nous prennent en stop (il y a des jours comme ça!) et nous pouvons rentrer nous faire à manger et dormir, c'est bien mérité !

Nous sommes aussi allés à Puerto Jimenez pour visiter le grand parc du Corcovado. Avant, il y a encore quelques mois, c’était la jungle et la forêt mais depuis que 2 américains s'y sont perdus pendant 15 jours, un guide est obligatoire et cher. Donc, à la place, nous avons passé la matinée à kayaker dans la mangrove. Nous n'avons vu ni animal ni oiseau mais en revanche, dans la mer qui mène à la mangrove, j'ai vu 3 fois la nageoire dorsale d'un dauphin, hallucinant ! La petite ville ne présente pas un grand intérêt, nous sommes partis direction Quepos.

Arrivés à Quepos, nous avons directement pris le bus local pour Manuel Antonio. Nous avons trouvé l’hôtel le moins cher qui sert la nourriture la moins chère (sans ajouter 15% de TVA et 10% pour le personnel). Attention, Manuel Antonio n'a pas de distributeur automatique et certains hôtels et restaurants (comme le notre) n'accepte pas les cartes bancaires ou font payer un extra. Nous avons bien profité du parc et de la plage. Une grande partie était fermée, nous y avons passé 4 heures à marcher dans la forêt, se baigner sur la plage presque déserte et failli se faire voler la serviette par un raton laveur.

Il est temps de partir, le bus pour le Nicaragua va partir ! Le départ et les au-revoir sont difficile mais toutes les bonnes choses ont une fin et comme on nous a dit que le Nicaragua est moins cher, on devrait pouvoir bien en profiter !

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